Petite chronique décalée du conseil municipal – 24/07/20

Nous voilà à nouveau réunis. Début de mandat sur les chapeaux de roues!

« Merci monsieur le professeur » … 

… a été la conclusion – pointe d’humour à mon égard – d’une première partie de conseil municipal quelque peu houleuse, chaque groupe semblant incapable d’entendre ce que l’autre tentait d’exprimer.

Nous (moi-même et mes colistiers) avons refusé de signer le procès-verbal de la séance du 10 juillet. La raison ? Ce qui figurait sur le PV ne disait pas la même chose que ce que nous avions dans nos notes: lors de l’élection des membres des commissions municipales, nous n’avons rien obtenu, en dehors d’un siège pour moi, à côté de 3 autres conseillers (Céline Magot, Jérôme Artéro, Jean-Claude Bouchet) à la commission électorale.

Or que lit-on sur le PV de la séance ?

« Dans l’ordre du tableau, le conseiller municipal David AUTHELAIN accepte cette compétence et siégera donc à la commission de contrôle des listes électorales. »

Me voilà donc, comme par magie, siégeant tout seul à cette commission, alors que nous étions quatre au sortir du CM. Et la même chose se produit pour deux autres commissions (CCAS – action sociale – et  CAO – appel d’offres-).

 

Mais que s’est-il donc passé?

Nous nous sommes simplement TOUS plantés pour 3 commissions.
– la commission électorale : pour une commune de moins de 1 000 habitants, elle n’est composée que de 3 membres (1 conseiller municipal, dans l’ordre du tableau – donc moi – 1 représentant de l’Etat, 1 représentant du Tribunal, qui n’ont rien à voir avec les conseilles municipaux).
– deux autres commissions (CCAS -et  CAO) : nous avons effectué un vote à la majorité, mais ce n’est pas ainsi qu’il aurait fallu procéder. Le type de vote à employer s’appelle « à la proportionnelle au plus fort reste », et franchement, les calculs à effectuer sont d’une complexité telle qu’on se demande si celui ou celle qui l’a institué ne vient pas d’une autre planète. Quoi qu’il en soit, ce calcul change tout puisque nous nous retrouvons avec un membre issu de la liste de Nicole Pratlong dans ces deux commissions, alors qu’en sortant du CM du 10 juillet, nous ne siégions dans aucune commission.

Ayant réalisé ces erreurs,  j’ai informé le secrétariat de mairie. Et puis plus rien jusqu’à la découverte du PV qui « gommait », par un petit tour de passe-passe, ces erreurs.

Que s’est-il donc passé entre- temps ? Un petit tour de magie sans que nous ayons été consultés. Si nous avons refusé de signer le procès-verbal de la séance du 10 juillet, c’est que ce qui figurait sur le PV ne reflétait pas la réalité. Ce n’est pas du « pinaillage » comme cela m’a été reproché, mais un désaccord sur la méthode: au lieu de modifier mine de rien le PV, quel déshonneur y avait-il à faire état de la réalité des faits, et ce d’autant que nous nous étions « plantés » tous en choeur lors du vote ? …

Il m’a par ailleurs été signifié à cette occasion que je ne peux plus dorénavant m’adresser au secrétariat de la mairie lorsque, dans l’exercice de mon mandat, je désire avoir accès à des documents. Je dois à présent m’adresser directement à M. Le Maire. C’est légal, certes, mais non obligatoire, et, disons le, pas sympathique, ni pour les secrétaires, ni pour moi.

Les autres points de l’ordre du jour

Le conseil municipal a ensuite statué sur les autres points à l’ordre du jour. Il est intéressant de noter que parfois nos votes se sont accordés: un certain nombre de votes se sont soldés par une unanimité. Personne contre, aucun abstentionniste. Il faut savoir célébrer ce qui doit l’être!

Vous trouverez ici l’ordre du jour détaillé de cette séance pour savoir quels points ont été abordés, notamment la désignation des membres des commissions à la CCPC (Communauté de Communes Piémont Cévenol). Je ne livre pas ici le PV de cette séance avec les noms des heureu(ses)x élu(e)s: là encore, la réception de ce PV fut une sacrée aventure!

À suivre au prochain épisode…