A LA RECHERCHE DU MARCHÉ PERDU-RETROUVÉ

ATTENTION: ceci est une histoire à tiroirs.
Pour simplifier, j’ai tout mis dans le désordre.
Ami(e) lecteur/trice, accroche-toi!

ÉPISODE 2: Comment mon histoire commence, mais ce n’est pas le début…

Vendredi 4 décembre, juste avant le conseil municipal (chronique à venir), j’allais publier un article commençant ainsi:

« Le collectif qui porte le marché de Durfort depuis ses débuts est à la recherche de toute information sur l’avenir du marché. »

Cet article allait être publié avec la photo suivante:

Avis de recherche: toute information sur le marché bienvenue!

Et v’là-t-y pas que le soir même, durant le conseil, je découvre, comme tous les durfortois allaient le faire durant le weekend, Durfort Mag’, le magazine d’informations de la commune de Durfort et Saint-Martin de Sossenac. Par chance, un article traite de l’avenir du marché:

Extrait de Durfort Mag’ de décembre 2020

C’est donc en découvrant l’existence de Durfort Mag’ que j’en apprenais un peu plus sur l’avenir du marché. Pas très grave en soi, si ce n’est :

  • que je fais partie du noyau organisateur du marché depuis le début,
  • qu’aucun membre du noyau en question n’est au courant, à ce moment-là, de quoi que ce soit,
  • qu’aucun commerçant du marché, à ce moment-là, n’a été approché pour discuter de l’avenir du marché.
  • et que je suis quand même, n’en déplaise à certains, élu au conseil municipal…

A ce moment de notre histoire, celles et ceux qui oeuvrent depuis le début du marché à le faire vivre, sous sa forme festive cet été ou sous sa forme plus réduite depuis le début de l’automne ne savent rien de plus.

ÉPISODE 3: Le surlendemain…

… du neuf se profile à l’horizon…

Dimanche 6 décembre, une délégation composée du maire et de 3 de ses adjoints rencontre les commerçants du marché pour leur proposer une rencontre. Les initiateurs du marché présents à ce moment-là assistent médusés à la scène et ne sont pas conviés à cette rencontre.

Mais que s’est-il donc passé?

Un bref retour en arrière s’impose:

Affiche du 1er marché

ÉPISODE 0: comment tout a commencé…

Le 21 juin, en plein état d’urgence sanitaire, une équipe de joyeux drilles, en compagnie de marchands, non moins joyeux, initiait un marché sur la place de l’Eglise, marché dont la renommée allait vite dépasser les seules frontières de Durfort. Pour plus de détails, voir ici. Fabrice Charron (producteur à Sallèles, et par ailleurs conseiller municipal) et Nicole Pratlong (maire sortante) portaient le projet depuis plusieurs mois, attendant que toutes les conditions soient réunies pour démarrer l’affaire.

Pour monter juridiquement la chose, en cette période difficile de pandémie et juste avant le changement de municipalité, c’est une formule dite de « vente au déballage » avec occupation de l’espace public qui a été retenue: ce n’est qu’une subtilité administrative. Depuis, tout le monde parle, et bien au-delà des frontières du village du « marché de Durfort ». C’est l’association Art Récréation (rendons à César ce qui est à César… ) qui a porté sur ses épaules le montage juridique, aidée ponctuellement par d’autres associations du village et des bénévoles des dites-associations.

L’autorisation d’occupation de l’espace public prend fin le dernier dimanche de décembre. Alors, qui? Quoi? Comment?…

ÉPISODE 1: le marché, la suite…

Des pour-parler avaient démarré avec la nouvelle municipalité. Les deux parties se sont rencontrées à 3 reprises au cours de l’été, jusqu’à l’incident « fâcheux » de l’article du Midi-Libre (rappelez-vous, c’est ici). Depuis la réunion du 18 novembre, annulée sans aucune autre forme de procès par le Maire, c’est le silence radio.

Le président d’Art Récréation a sollicité une nouvelle audience auprès du maire le 26 novembre pour discuter de l’avenir du marché (voir ici): le 6 décembre au matin, lorsque la délégation municipale se rend sur le marché, aucune réponse n’a jusqu’alors été apportée. Pas même un simple accusé de réception de la requête.

Suite à cette rencontre impromptue sur le marché, l’équipe de bénévoles qui s’occupe du marché depuis le 21 juin ( soit 25 dimanches en tout, rappelons-le) décide d’écrire une nouvelle lettre (à lire ici). Cette fois-ci, contrairement à la fois précédente, tous les conseillers municipaux sont mis en copie. Dès le lendemain, une réponse est faite par la mairie (à lire ici).

ÉPISODE 4: Qu’en dire?

Rien de plus. Chacun se fera sa propre opinion. Je suis ravi que la mairie tente de pérenniser le marché. C’est une excellente nouvelle pour le village. C’était une demande des organisateurs de la première heure. Mais pas la seule, loin s’en faut.

La méthode me laisse perplexe. Pour m’ôter un doute de l’esprit, je me replonge dans la profession de foi de la liste de M. Condomines. Et je trouve là des mots qui, s’ils font sens pour moi sur le papier, ne semblent pas correspondre à la situation que nous vivons…

ÉPISODE 5: Et après?

Si cette histoire vous plonge au 36ème dessous, pas de panique: je vous propose ci-dessous un petit remède à la mélancolie.

Une fois le moral retrouvé, rendez-vous très prochainement pour de nouvelles aventures! Le marché 2021 sera un excellent cru à n’en pas douter.

Nous autres joyeux drilles repartons dès aujourd’hui en quête d’aventures heureuses!!!!

Longue vie au marché de Durfort!

36ème dessous (Topor/d’Inca/Authelain) – Chant: d’Inca; Instruments: Authelain, Authelain, Lincio

Je profite de ce billet pour souhaiter à tou(te)s les durfortois(es) de très belles fêtes de fin d’année!!!

PS:

J’ai hésité sur le choix des photos pour accompagner cet article. Loi sécurité oblige, l’affiche ci-dessous était probablement la plus appropriée. Elle correspond au monde qui se dessine actuellement sous nos yeux. Certes, on peut y voir un intérêt certain: en cette période de « pandémie »: on ne voit pas si les gens sont masqués. C’est déjà ça…

Conforme à la loi dite de « sécurité intérieure »

Mais rien n’y fait: je ne m’habitue pas au contenu de cette loi ni au monde vers lequel elle nous conduit… C’est pourquoi j’ai publié l’autre version aussi. Laquelle préférez-vous?

À suivre!

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